Réflexions 5

Les murs font les portes
Les portes font les verrous
Les verrous font les rêves aux solutions
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Ce n’est pas parce qu’on se réveille qu’il faut arrêter de rêver. Rêver, c’est comme respirer, alors...
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Surtout si vous rêvez, ne dormez pas, pour ne pas oublier. Le jour en dépend.
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Le premier crime est l’indifférence.
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Nier le crime est un crime.
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Un jour j’ai vu la colère sauver une vie. Il n’y a que l’indifférence qui est mauvaise conseillère, sous couvert de recul et de modération elle passe le rabot sur les souffrances et muselle par le doute, une façon de (re)tuer.
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Le poète est un soliste, mais le monde est son pupitre.
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On ne peut accuser le fils du crime de son père.
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S’habitue-t-on aux chaînes ? Mais quel est ce tremblement d’âmes qui vacillent quand le fer tombe sous la lame salvatrice ? Où sont les repères repaires de l’innommable, phares dessinant les récifs entre nos libertés désaccordées... Les chaînes ont-elles rompu dans l’air bu comme ivresse nouvelle, n’ont-elles plus d’ancres, est-ce un rêve, ou est-ce seulement mutation du métal et sa morsure...
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Absurde. J’arrêterai de peindre des sphères quand j’en aurai fait le tour et trouvé leurs extrémités, car il ne faut pas croire que l’on tourne toujours en rond. Si tout recommençait sans cesse, ne nous-nous pas saurions lire l’avenir ? Chaque mémoire et in-mémoire différant.
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Les mots... Donne un mot à un homme, et il entend le vent, apprends lui à écrire, et il en fait sa chanson.
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L’indifférence évidente aux malheurs qu’on ignore s’exhibe par la misère et la mort... des autres.
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Penser à demain comme si c’était hier fauche les craintes.
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Il faut être bien vide pour ne rien entendre du silence.
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Soulevez un pan de la nuit, et vous verrez que le soleil est encore là.
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Les rêves sont faits, rien de va plus.
La vie est une roue où nous lançons nos rêves, mais je n’ai pas encore compris qui est le croupier et quel est son pouvoir.
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Le rêve est un radeau de sauvetage.
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On ne peut prendre la vie que par le bout qu’elle nous tend. Mais on la suit par ce qu’on lui donne.
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Garder ce qu’on a à donner alourdit la marche.
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© Marie Hurtrel