Sans commandements

Monsieur, monsieur, est-ce que je peux jouer à la baballe ?

Les français ne sauraient pas prendre de décisions sans consigne ? Serions-nous un peuple de demeurés ?
Ah oui, les soumis le pensent apparemment et s'incluent donc dans l'adjectif puisqu'ils leur faut absolument une consigne pour prendre une décision.

Dans un pays où sans pub on ne saurait pas quoi acheter, pas quoi manger, pas quoi lire ! pas quoi regarder, pas quoi écouter, sur quoi s'extasier, sur quoi pleurer, rire, soupirer... saurions-nous quand même aimer sans commandements ?

On va donc nous prendre pour des courges encore longtemps...

Quand on accuse quelqu'un de soutenir des dictateurs et qu'on l'accuse ensuite d'être le plus démocrate puisque lui reprochant de laisser les gens faire selon leur conscience, il y a quelque chose qui devrait sauter aux yeux de tous ! C'est que la vision des choses de cet accusé est le grain de sable dans la machine à sous !
Alors sont tentées toutes les manipulations pour diaboliser ceux qui n'ordonnent pas quoi choisir entre le bûcher et la roue... bienvenue dans l'ancien régime ! Ou il n'y en aurait alors point eu d'ancien ni de nouveau... des noms de façades peut-être ?

C'est clair, faut un guide, et les insoumis ont le leur : leur conscience !

Marie HURTREL








Lire, lire, et relire