Rectificatif
Non, je n'ai pas commencé à écrire "de la poésie" après avoir lu Baudelaire ; Baudelaire a été le premier poète que j'ai - vraiment - lu, avant que certains de ses vers ne soient imposés à l'analyse en école.
Non, un papillon ne m'a pas fait écrire un vers, un café non plus ; ce n'est pas en trouvant un fragment de poème quelque part sur internet qu'on connaît la poésie d'un auteur et ce qui la fait naître.
Je rappelle que les pays que j'ai "parcouru à l'est de l'Europe" sont la Russie et l'Ukraine où s'ancre ma famille restreinte et dont les noms ne font pas exploser le papier où l'on veut les écrire.
Si l'on pourrait accepter de lire que "le Cameroun est une destination de la création littéraire", ce pays n'a de "majeur" qu'après la Russie dans mes textes ; pour dire l'inverse, il ne faut pas m'avoir lue.
Non, je ne "note" pas "quelques vers dans un carnet", j'écris des fulgurances sur un cahier bleu.
Non, je n'ai jamais écrit un seul vers dans la salle d'attente d'un cabinet médical ; la dernière fois que j'ai mis les pieds dans un tel lieu était pour accompagner ma mère qui est morte il y a plus de cinq ans.
Non, je n'ai pas fait de mon "histoire une page blanche" où grandirait l'imagination... aucune histoire n'est une page blanche, gommez ce que vous voulez, rien ne s'efface ; on peut lire à travers un palimpseste.
En oubliant d'évoquer, sans doute au nom d'un papillon ivre de café, le prix de poésie par le GPAL et l'association des étudiants de l'Université Yaoundé 1, la création théâtrale à partir de mes textes par les étudiants de l'Université de Dschang, l'invitation officielle de Mouelle Kombi alors ministre des Arts et de la Culture.
Cet article démontre que personne dans ce métier de journaliste (ou parmi ceux qui aspirent à le devenir, correspondant ou autre) n'est plus crédible quand on a la preuve - encore et encore car ce n'est pas la première fois qu'on me fait ce coup - que l'on fait dire aux gens ce qu'ils n'ont jamais dit.
Précisions. Le 16 août 2024 est paru un article dans la Nouvelle République, sensé être mon "portrait" en évoquant "mon" "voyage intérieur" (d'où cela sort-il ?). Cet article est bidon, du grand n'importe quoi. Ont été publiés des propos que je n'ai jamais tenus et que je ne peux pas avoir tenus un jour. J'insiste à dire que l'article démontre que personne dans ce métier de journaliste (ou parmi ceux qui aspirent à le devenir, correspondant ou autre) n'est plus crédible quand on a la preuve que l'on rapporte des propos jamais tenus.
La personne qui a pondu cet article n'a jamais rien lu de ma production, elle s'est crue futée d'insérer des phrases comme « J’ai toujours un carnet dans mon sac pour noter quelques vers. On ne sait jamais quand l’inspiration peut surgir, peut-être dans la salle d’attente du médecin ? ». C'est faux. Impossible que j'ai prononcé cela : Je ne mets JAMAIS les pieds dans un cabinet médical et ce ne sont pas des vers que j'écris dans mon cahier bleu.
Pour entendre, il faut écouter mais, ça...
D'où cette personne tire-t-elle un truc pareil ? Avec des guillemets afin de bien dire qu'elle aurait recueilli des propos et les transcrirait fidèlement... Pas les miens en tous les cas, pas mes propos. Quelle façon de trahir pour pondre un article ! J'aurais pu être indulgente sur le reste de l'article, et je l'ai hélas été car elle m'avait fait lire son "travail" avant l'envoi, en retour je lui ai demandé de supprimer cette fausseté de texte entre autres, ce qu'elle avait assuré faire... et n'a pas fait, et c'est particulièrement gonflé - l'excuse de l'incompréhension de ce qu'il s'est passé ou de l'erreur ne vaut rien car ce n'est pas la première fois qu'on me la sort, c'est systématique, l'excuse est toujours la même. Alors, je ne vais pas me gêner pour démonter tout le reste.
Je pense qu'elle est allée traîner un peu sur mon site mais qu'elle n'a rien lu, elle a donc fait des raccourcis en partant des titres des publications, peut-être, ou a-t-elle fait du diagonal sans savoir que cette méthode est complètement à côté de la plaque en dehors de la lecture des étiquettes de fringues ou de pots de yaourts.
Elle avait assuré qu'elle lirait "Wonja s'en est allée" afin d'en savoir davantage... mais au final l'utilité ne lui en est point venue et c'est une certitude (pour aller vite, il n'y a que moi qui le vende et qui supervise toutes les ventes de mes livres, j'aurais repéré l'achat) ; si elle l'avait lu, elle saurait que je n'écris pas sur un papillon ou un café - même si l'on peut les trouver dans mes textes.
Si elle avait lu ne serait-ce qu'un de mes articles, cette personne aurait peut-être évité de se lancer à en écrire un là-dessus et ne se serait pas engagée à vouloir faire mon "portrait". Ou alors, elle s'en est fichue comme de sa première cueillette de fraises et son intérêt n'aurait été localisé qu'à se promouvoir dans un métier qui n'en est manifestement plus un. Allez savoir, et peu m'importe.
Ce qui ressort de tout cela, et le plus important : quand vous lisez un article de presse, quel qu'il soit, n'ayez JAMAIS confiance en ce qu'on vous livre. Ne buvez JAMAIS l'info comme sûre. JAMAIS.