Mai de nuit

Dans une nuit nouvelle mal traitée je cherche mon repos
Il n'a rien d'habituel
Chaque ombre d'un jour diffère dans sa magie noire
Et son silence interrompu
Comment savoir ce que la nouvelle obscurité va donner
Quand l'ancienne fait danser la pâleur des pétales naissants
Dans les rêves éveillés
À en oublier le sommeil
En fixant une manière de vide peuplé de songes
Les bras tendres de la nuit me guident jusqu'au seuil du jour
J'entre dans une lueur comme promesse d'accomplissements
Puisque le jour se lève Les rêves vivent

M.H.