Il faut que je te dise...

Tu es une merveille où je laisse courir mes doigts
caressant les notes plus que tu ne les chantes,
dans les graves comme dans un coussin de plume
en aigus comme une fleur

Je t'ai parlé klezmer
je t'ai dit swing
tu as monté la voix...
je t'ai demandé jazz

Il est pourtant l'heure de déposer ton corps lisse au fond de lit
je te quitte à regret pour la nuit 
attendant le matin pour retrouver ta chaleur et ton galbe

Demain
j'approcherai encore mes lèvres
te donnerai
le souffle qui te fera chanter avec moi

© Texte déposé - n°SEZ7281

Infographie

Infographie : PICO 2009
Merci Pico, pour cet instant musicoloré, imprévu vernissage d'un poème...