Gestion de troupeaux

Dites donc, quand une gentille vache présente un nodule, on abat tout le troupeau.
On se dit alors que la mesure tend à nettoyer radicalement afin d’évacuer la maladie (contre laquelle le troupeau était vacciné et, comme chacun sait, un vaccin protège… surtout l’industrie pharmaceutique de la perte de bénéfices).
Bref, le sujet est chaud et ce n’est pas le sujet.

La gentille vache sus-citée a provoqué innocemment l’abattage de ses comparses. Autrement dit, quand il y a un ver dans le fruit, on abat le pommier. Ça suit ?

Pourquoi, alors, lorsqu’on découvre – ou que l’on feint de découvrir ce que l’on savait depuis longtemps en en ayant rien à foutre tant que nos accoudoirs persos restaient confortables et à l’abri –, qu’au sein de l’équipe qui se permet de nous diriger avec son chef se prenant pour une majesté (adulée uniquement par elle-même, Narcisse clignotant de tous ses feux de cheminée mal ramonée), il y a un ramassis de raclures toxiques qui ruinent, promeuvent la mort avec la désinvolture de qui vend un paquet de chips et contaminent tout ce qu’ils peuvent de leur désir de mort par une propagande abrutissante, pourquoi entretient-on le troupeau ?

Troupeau