Journée internationale des droits des femmes

Coeur coeur, peinture de Marie HurtrelLe 8 mars c'était teuf dit-on, dénigre-t-on, encense-t-on, raille-t-on, glorifie-t-on, selon.
J'aime bien cette journée mais ça dépend par quel bout on la prend...

Au départ il s'agissait d'une journée pour rappeler la marche en avant dans la défense des droits de la femme, pour que ces droits en viennent à être équivalents à ceux des mâles.
Mais quand un jour est posé ainsi, son sens dévie ou varie, arrangeant le propos à chaque sauce venue.
C'est devenu pour beaucoup la fête des femmes maintenant, comme il y a la fête de la poterie, ou des saucisses, ou que sais-je, un jour de l'année dans de charmants petits villages ou même à niveau régional, une fête à fleurs, cadeaux de rien ou de tout, et basta.

La fête des femmes sera le jour unique où on pourra dire qu'aucune n'a à souffrir de restriction des droits ET des devoirs dans une société.

Il en va de même pour les définitions de mots tels que "féminisme" qui n'ont rien à voir avec du "contre les hommes" agressifs et obsessionnels. Même des femmes définissent comme ça arrange les taiseurs de velléité de liberté.
Le féminisme n'aura plus d'intérêt et mourra quand plus aucune femme ne sera asservie. En cela j'attends la mort du féminisme avec impatience. Ce n'est pas demain.

© M.H
10 mars 2011