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Marie Hurtrel

Perspective opposée
  • Aragon - Songes

    .../... La souffrance enfante les songes, comme une ruche, ses abeilles.

    L'homme crie où son fer le ronge,

    Et sa plaie engendre un soleil, plus beau que les anciens mensonges .../...

    Aragon

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  • Aragon - Poète

    .../... Dieu, le fracas que fait un poète qu'on tue ! .../...

    Aragon

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  • Manipul

    On peut détruire quelqu'un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral

     

    Le profil du pervers narcissique

    Intelligence, niveau culturel

    Certains ont un très bon niveau culturel. Tous sont intelligents et particulièrement bons psychologues.

    Absence de valeurs morales

    Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.

    En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu'eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu'eux. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».

    Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte. Pris sur le fait, il est capable de nier avec un aplomb hors du commun...

    Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts

    Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer, autant que possible, avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.

    Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.

    Egocentrisme

    Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Elles n'admettent aucune mise en cause et aucun reproche Leur loi est celle de leur désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit leur céder systématiquement. C’est comme s’ils étaient demeurés, à l’âge adulte, un enfant gâté. Un petit bobo chez eux prend de graves proportions, comme si c’était une maladie importante, devant alors inspirer alors la compassion de l’entourage.

    Voici quelques exemples du mode de pensée du pervers narcissique :

    · « Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». · « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». · « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». · « Je vais m'arranger pour que ma victime se sente coupable afin qu'elle ne m'en veuille pas et qu’elle n’ait aucun désir de prendre son indépendance ». · « Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ». · « Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ». · « Quand il arrive un problème - même si c’est autrui qui a ce problème -, j’ai de la peine pour moi, pas pour autrui » (ce raisonnement est généralement inconscient).

    Absence d’empathie

    Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculeurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.

    Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.

    Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils sont en fait souvent vides d’intérêts, sauf pour leur intérêt immédiat. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil (pour les autres). Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.

    La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d'éviter tout affect. Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.

    Les éventuels dérèglements sexuels ou la « méchanceté » foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres. Il est possible que le manque d’affect empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Mais ce n’est qu’une hypothèse.

    Haine et agressivité

    Le pervers narcissique a souvent besoin de haïr pour exister ; c'est une des raisons pour lesquelles il n’est jamais satisfait par quoi que ce soit (les autres, les objets…). La haine peut être chez lui un moteur très puissant de son action et de son comportement. N’arrivant pas à obtenir et jalousant la plénitude ou le bonheur qu’il observe chez l’autre, il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément. Étant incapable d'aimer, il essaie de détruire, par cynisme, la simplicité de toute relation naturelle et saine.

    A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux. Prisonniers de leur propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’ils présentent à la société - ce qui leur impose de terribles contraintes permanentes -, ils tentent alors de détruire la liberté d’autrui et de lui imposer des contraintes décidées par eux. Il y a, chez eux, une mentalité agressive d’envie, de convoitise, d'irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d'autrui.

    Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance. Cette perception, de ce qu’ils croient ne pas posséder, est subjective, elle peut même être délirante. Ce sentiment d'infériorité vis-à-vis de la personne enviée et haïe les pousse à chercher à posséder ce qui est convoité. Pour combler l'écart qui les sépare de l'objet de leur convoitise, il leur suffit alors de l'humilier, de l'avilir.

    Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes. Pour eux, rien ne va jamais. Ils imposent aux autres leur vision péjorative ou négative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cherchent, souvent, à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais. Personne n’a vraiment grâce à leurs yeux. Agresser les autres est le moyen d'éviter la douleur, la peine, la dépression.

    Ils aiment attendre dans l’ombre, masqués. Certains calculent leurs coups ou leur vengeance très longtemps à l’avance, parfois sur plusieurs années (pour eux la vengeance est un plat qui se mange froid et ils aiment à s’en délecter). C’est la raison pour laquelle ils peuvent être redoutables et imprévisibles. Et d’ailleurs, ils sont le plus souvent imprévisibles.

    Mensonge

    Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.

    Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.

    Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part.

    Mythomanie

    Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane. Elle est liée à sa propension au mensonge - une composante opérationnelle, consciente, pour parvenir plus facilement à ses fins - et à un besoin de se voir mieux qu’il n'est dans la réalité. Il aime se mentir à lui-même, sur lui-même. Le déni (de ses défauts, de l'autre) lui permet de « s'aimer » (et de s’aimer toujours plus).

    Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, voire à se renforcer au cours du temps. Il se ment à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Il sait partiellement qu’il se ment à lui-même, mais en même temps il minimise son propre mensonge sur lui-même. A certains moments, il finit par croire à son mensonge, à d’autres, il a conscience de son mensonge. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane.

    Un « comédien né »

    Le pervers narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.

    Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.

    Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.

    Intégration sociale et extraversion

    Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.

     

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  • Après la sortie de l'orphelinat

    On dit que les orphelinats ne sont pas des lieux où peuvent être éduqués des enfants. Trivial...

    Aisé de s'en convaincre. Au fil des lectures on apprend, on finit même par comprendre... et si les chiffres disent des choses, les constats lus sur certains sites russes s'intéressant aux enfants orphelins et aux institutions donnent une idée de l'après orphelinat pour les laissés pour compte qui n'ont pas eu la chance d'éviter d'y passer leur jeunesse.

    En Russie, par exemple, dans l'année qui suit la sortie de l'orphelinat 30 % vont en prison, 30 % sont à la rue, et 10 % se suicident. 40 % deviennent toxicos. Et seulement 10 ans après, 10 à 15 % des anciens institutionalisés s'en sortent....

    En orphelinat les enfants ne se préparent pas à la vie dans la société, ils sont peu stimulés et leur développement intellectuel en souffre évidemment mais, ils acquièrent aussi une estime d'eux surdimensionnée ou au contraire quasi nulle. Ils sont incapables bien souvent de demander de l'aide et se débrouillent tout seuls alors qu'ils n'ont aucune notion des choses matérielles, la propriété est une notion qu'ils ne perçoivent pas. Ils optent rapidement pour des comportements asociaux, ne prennent pas conscience de leur vie ni de celle des autres parce qu'en orphelinat rien n'est fait pour qu'ils s'attachent et les liens avec les familles sont détruits, ils sont coupés des relations humaines.

    En orphelinat les enfants prennent le pli de filer sous les ordres d'un chef, du fait du rôle des personnes là pour leur éducation, et de l'organisation entre enfants dans un modèle de meute, c'est la raison pour laquelle les anciens pensionnaires des orphelinats tombent facilement dans des organisations criminelles, des bandes où la hiérarchie est une copie encore du modèle de meute.

    M.H.

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  • Garder la tête froide

    Garder la tête froide - 6 Mai 2007

    - De la question des facilitateurs en Russie.

    Étant donné la forte part d'affectif dans l'adoption d'un enfant, c'est la porte ouverte pour des facilitateurs peu scrupuleux qui ne cherchent qu'à se faire un maximum d'argent.

    Dans l'idée de permettre aux adoptants en démarches individuelles en Russie de choisir s'ils se feront accompagner et dans ce cas qui les accompagnera sur place, se pose la question de l'alignement des facilitateurs sur les tarifs des OAA (Organismes agréés pour l'adoption) par lequel ils justifient leur rémunération.

    En admettant ce raisonnement il faudrait que les facilitateurs aient la connaissance des coûts réels des OAA pour comparer et faire correspondre ces coûts à leurs différents postes de fonctionnement, il faudrait donc également savoir quels sont les coûts qui peuvent être assimilés à ceux des OAA.

    Pour cela il serait nécessaire que les OAA calculent les frais réels qu'engendre une adoption en faisant un détail de la répartition des frais et que le résultat soit transmis.

    Or le résultat de tels calculs risquerait d'être mal interprété car l'infrastructure des OAA coûte très cher, le travail des bénévoles n'est pas pris en compte et s'ajoutent tous les frais que la famille également peut avoir pour la traduction, la facilitation, les transports à l'intérieur du pays, etc. Un calcul des coûts réels des OAA ne pourrait donc être pris comme référence car ça ne représente pas le vrai coût d'une adoption.

    Actuellement, en 2007, il y a deux solutions pour adopter en Russie, soit par un OAA soit en démarche individuelle, et bientôt une troisième avec AFA (Agence française d'adoption). Il y aura donc trois voies pour la France et dans cette configuration à trois il est évident qu'il y aura toujours des adoptants qui, n'étant accompagnés ni par un OAA ni par AFA, seront face à des tarifs non contrôlés de facilitateurs. AFA a vocation à normaliser les pratiques sur place, empêchant les adoptions à plusieurs vitesses liées à des coûts variant avec une grande amplitude.

    En Russie, tant que la démarche individuelle est possible, il serait intéressant que les adoptants qui l'entreprennent puissent obtenir une liste des facilitateurs reconnue comme fiable par les Consulats à défaut d'être accréditée.

    Même s'il est vrai qu'aujourd'hui les Consulats transmettent une liste des facilitateurs aux adoptants qui la demandent, il faut savoir que tous les facilitateurs ne présentent pas un descriptif des sommes demandées et de leur utilisation. Les adoptants se trouvent alors devant un choix extrêmement difficile et ce n'est qu'une fois le dossier confié qu'ils découvrent très souvent que d'autres frais dus à certains services complémentaires s'ajoutent à la rémunération du travail de facilitation, de traduction et interprétariat.

    Il est certain qu'avec sa position d'organisme autorisé dans l'adoption, AFA pourra normaliser les tarifs des facilitateurs en acceptant de faire travailler seulement ceux qui pourront présenter un descriptif clair, précis et en toute transparence des sommes qu'ils demandent.

    Quand d'autres voies sont impossibles, quelle qu'en soit la raison, le choix du facilitateur en Russie imposé par la démarche individuelle engagée, selon les services que ce facilitateur peut rendre, se présente alors que les postulants à l'adoption sont par définition dans l'affectif.

    Bien souvent ils se trouvent acculés à prendre le premier, voire le seul, facilitateur qui accepte de les accompagner et ce ne sera pas forcément celui qui affichera clairement les détails de ses tarifs.

    Parce que les gens sont en désir d'enfant, que certains même sont en souffrance, l'agrément obtenu parfois après des années de tentatives infructueuses de donner la vie peut apparaître trompeusement comme un droit à un enfant.

    Nous savons tous que partout il y a beaucoup de gens d'une grande honnêteté, en Russie comme ailleurs, mais nous devons rester conscients que, quel que soit le pays, il existe hélas aussi des gens qui veulent utiliser la sensibilité de personnes telles que les adoptants et jouer sur un affectif exacerbé pour en recueillir des avantages financiers.

    L'un des intérêts de passer par AFA pour adopter un enfant pourrait être, et serait certainement, donc la possibilité de se préserver de certaines dérives.
    De plus n'ayant, de prime abord, pas de critères de sélection AFA devrait accepter tous les postulants à l'adoption qui le désirent.)

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