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Marie Hurtrel

Perspective opposée
  • La muse malade

    Ma pauvre muse, hélas ! qu'as-tu donc ce matin ?
    Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes,
    Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
    La folie et l'horreur, froides et taciturnes.
           
    Le succube verdâtre et le rose lutin
    T'ont-ils versé la peur et l'amour de leurs urnes ?
    Le cauchemar, d'un poing despotique et mutin,
    T'a-t-il noyée au fond d'un fabuleux Minturnes ?
          
    Je voudrais qu'exhalant l'odeur de la santé
    Ton sein de pensers forts fût toujours fréquenté,
    Et que ton sang chrétien coulât à flots rythmiques.
         
    Comme les sons nombreux des syllabes antiques,
    Où règnent tour à tour le père des chansons,
    Phœbus, et le grand Pan, le seigneur des moissons.  

    Charles Baudelaire

    La muse malade
    peinture à l'huile au couteau
    Marie Hurtrel

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  • Interdiction d'accès à l'eau pour les Bushmen

    "21 Juillet : L'interdiction d'accès à l'eau prononcée contre les Bushmen du Botswana suscite l'indignation.
    L'annonce du verdict de la Haute Cour botswanaise refusant l'accès à l'eau aux Bushmen du Kalahari a suscité une vive indignation."

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    Vous pouvez écrire une lettre de soutien ici

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  • Enigma - Callas went away

    Callas went away. Планета Земля

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  • Pourquoi pas la poésie

    On me dit, lors d’une discussion fort courtoise, que la poésie a les moyens de vivre ailleurs qu’en édition classique, puisque le produit est mauvais (au sens commercial entendons-nous). Que la blogosphère et l’impression numérique lui offre la possibilité de vivre.
    Je voulais répondre en privé, mais j’ai plutôt envie d’exprimer ici mon sentiment et mes constats, puisque le sujet est déjà un peu soulevé sur mon mur Facebook et celui du talentueux poète Paul Nwesla.


    La blogosphère c'est de l'éphémère, c'est un éclair et plus rien. La poésie ne peut pas vivre là, elle ne fait qu'y passer péniblement entre les expressions enrubannées des journaux intimes où elle n'a pas sa place, parce que la poésie ce n'est pas cela, ça ne l'a jamais été mais la confusion est tenace puisqu'on met facilement dans le même pot les deux. Ceci bien souvent, il n'y a qu'à lire dans les commentaires pour s'en rendre compte. Il suffirait pourtant de se pencher un peu, même pas beaucoup, un peu plus sur ses pages pour la discerner.

    Quant à l'impression numérique dont on suggère également l’usage, je ne sais trop quoi en penser. Je lis impression, mais imprimer n'est pas accessible à tous, je lis numérique, ce n'est pas accessible à tous non plus, et les poètes ne sont pas nécessairement les mieux outillés. Mais y aurait-il un espoir ici ? Ou ne serait-ce encore que ces pseudos éditions qui acceptent tous les clients qui en ont les moyens, bien que nous sachions tous que talent et argent ne sont pas greffés sur le même scion.

    Mais je comprends que dans un monde d'argent, la poésie ne puisse aller autrement que mal, c'est invendable, on ne peut pas reprocher à un commerçant de refuser de proposer à la vente un rossignol. Elle est inaccessible, opaque, élitiste, ésotérique, pour beaucoup, ça ne vaut pas le tour de rein pour la cueillir et pas la harangue pour la faire connaître.

    C'est dommage, mais les poètes ont conscience pour la plupart de cet état, ça ne nous empêche pas d'écrire, sur le vent hélas. Les poètes ne sont pas ce que la généralité en fait, et la poésie est ignorée parce que confondue, c'est une prétentieuse ridicule qui ampoule le mot à l'heure de la gouaille. Anachronique.
    Il faut aussi que les poètes gardent leur poéthique en tête, écrire en poésie est un acte qui ne peut rouler des hanches place de la Madeleine. Sinon la poésie mourrait, d’une autre façon, mais ce serait aussi lui nuire.

    Et puis il y a tant de poètes sous terre à lire que les vivants ont bien le temps.


    Marie Hurtrel

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  • GMAC, 28 octobre 2010 expo à Paris

    Plusieurs expositions sont prévues à mon agenda (Ardèche et Indre au courant de l'été notamment) et dont les informations seront mises bientôt en ligne sur le site.

    Mais afin de permettre à ceux qui le désirent de s'organiser, je signale dès maintenant que du 28 octobre au 1er novembre 2010 je participerai au Grand Marché d'Art Contemporain qui se déroulera Place de la Bastille à Paris.

    -Prix de l'entrée :  8€ (mais il suffit de s'inscrire gratuitement sur le site http://www.joel-garcia-organisation.fr/ pour imprimer vos invitations gratuites nominatives)

    -Thème principal :  La Récup'
    -Nocturne :  jusqu'à 22 heures
    -Vernissage :  jusqu'à 22 heures
    -Localisation :  Place de la Bastille et de chaque coté de la place de l'Arsenal, le long des boulevards Bourdon et de la Bastille.
    -Accès :
    Métro Bastille : lignes 1, 5 et 8 ou Quai de la Rapée
    Parking : Opéra Bastille (payant) - Sogéparc, Boulevard de la Bastille (payant)
    Bus : lignes 20, 29, 65, 87 et 91

    Description :
    Comme chaque année, le GMAC est un rendez-vous très attendu des artistes, des galeries et du public. « Expression» sera le thème de cette édition qui accueillera au moins 40 000 visiteurs et 500 exposants. Horaires :  de 11 à 20 heures tous les jours.
     
    Si vous êtes disponible et dans la région parisienne à cette période, je serais très heureuse de vous accueillir sur le stand que je partagerai avec mon binôme artiste peintre Catherine Janniaud.

    Les fleurs manquent
    Les fleurs manquent
    acrylique (55cm X 46cm)

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