Articles de prose-poetique
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Le pouvoir de l’engagement
- Par Marie Hurtrel
- Le 04/02/2009
- Dans Des mots des autres
"Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l'inefficacité prévaut toujours.
En ce qui concerne tous les actes d'initiatives et de créativité, il est une vérité élémentaire dont l'ignorance a des incidences innombrables et fait avorter des projets splendides.
Dès le moment où l'on s'engage pleinement, la Providence se met également en marche.
Pour nous aider, se mettent en oeuvre toutes sortes de choses qui sinon n'auraient pas lieu.
Tout un enchaînement d'événements, de situations et de décisions créent en notre faveur toutes sortes d'incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles que nous n'aurions jamais rêvé de rencontrer sur notre chemin...
Tout ce que tu peux faire ou rêver de faire, tu peux l'entreprendre.
L'audace renferme en soi génie, pouvoir et magie."
Goethe -
Quand les cons sont braves (Brassens) - Bertola
- Par Marie Hurtrel
- Le 03/02/2009
- Dans Musiques
Sans être tout à fait un imbécile fini,
Je n'ai rien du penseur, du phénix, du génie.
Mais je n' suis pas le mauvais bougre et j'ai bon cœur,
Et ça compense à la rigueur.
[Refrain] :
Quand les cons sont braves
Comme moi,
Comme toi,
Comme nous,
Comme vous,
Ce n'est pas très grave.
Qu'ils commettent,
Se permettent
Des bêtises,
Des sottises,
Qu'ils déraisonnent,
Ils n'emmerdent personne.
Par malheur sur terre
Les trois quarts
Des tocards
Sont des gens
Très méchants,
Des crétins sectaires.
Ils s'agitent,
Ils s'excitent,
Ils s'emploient,
Ils déploient
Leur zèle à la ronde ,
Ils emmerdent tout l' monde.
Si le sieur X était un lampiste ordinaire,
Il vivrait sans histoir's avec ses congénères.
Mais hélas ! il est chef de parti, l' animal :
Quand il débloque, ça fait mal !
[Refrain]
Si le sieur Z était un jobastre sans grade,
Il laisserait en paix ses pauvres camarades.
Mais il est général, va-t-en-guerr', matamore.
Dès qu'il s'en mêle, on compt' les morts.
[Refrain]
Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche
En mettant les connards dedans des peaux de vaches,
En mélangeant les genr's, vous avez fait d' la terre
Ce qu'elle est : une pétaudière !
[Refrain] -
Les oiseaux de passage - Brassens
- Par Marie Hurtrel
- Le 03/02/2009
- Dans Des mots des autres
Ô vie heureuse des bourgeois
Qu'avril bourgeonne
Ou que decembre gèle,
Ils sont fiers et contents
Ce pigeon est aimé,
Trois jours par sa pigeonne
Ça lui suffit il sait
Que l'amour n'a qu'un temps
Ce dindon a toujours
Béni sa destinée
Et quand vient le moment
De mourir il faut voir
Cette jeune oie en pleurs
C'est la que je suis née
Je meurs près de ma mère
Et je fais mon devoir
Elle a fait son devoir
C'est a dire que Onques
Elle n'eut de souhait
Impossible elle n'eut
Aucun rêve de lune
Aucun désir de jonque
L'emportant sans rameurs
Sur un fleuve inconnu
Et tous sont ainsi faits
Vivre la même vie
Toujours pour ces gens là
Cela n'est point hideux
Ce canard n'a qu'un bec
Et n'eut jamais envie
Ou de n'en plus avoir
Ou bien d'en avoir deux
Ils n'ont aucun besoin
De baiser sur les lèvres
Et loin des songes vains
Loin des soucis cuisants
Possèdent pour tout cœur
Un vicère sans fièvre
Un coucou régulier
Et garanti dix ans
Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l'espace
Si haut qu'ils semblent aller
Lentement en grand vol
En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont ils? ... qui sont-ils ?
Comme ils sont loins du sol
Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur desir
Le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L'air qu'ils boivent
Ferait éclater vos poumons
Regardez les avant
D'atteindre sa chimère
Plus d'un l'aile rompue
Et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux
Pour choyer cette femme
Et nourrir cette mère
Ils pouvaient devenir
Volailles comme vous
Mais ils sont avant tout
Des fils de la chimère
Des assoiffés d'azur
Des poètes des fous
Regardez les vieux coqs
Jeune Oie édifiante
Rien de vous ne pourra
monter aussi haut qu'eux
(2 fois)
Et le peu qui viendra
d'eux à vous
C'est leur fiante
Les bourgeois sont troublés
De voir passer les gueux -
Taine - Espèce supérieure
- Par Marie Hurtrel
- Le 03/02/2009
- Dans Des mots des autres
"on peut considérer l'homme comme un animal d'espèce supérieure qui produit des philosophes et des poèmes à peu près comme les vers à soie font leurs cocons et comme les abeilles font leurs ruches. "
Hippolyte Adolphe Taine (1828-1893)
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Solidité
- Par Marie Hurtrel
- Le 03/02/2009
- Dans Articles
Le seul moyen de savoir si le lien est solide, c'est de tirer sur le fil.
Mais c'est aussi le seul moyen de le casser.