Lu, vu, ouï

  • La parole poétique



    Université de tous les savoirs. Les hauts et les bas de la culture. Conférences. La parole poétique.



  • Campagne présidentielle 2012

    Dans le mur

  • Contre l'augmentation de la TVA sur le livre

    Appel au Président de la République à ne pas augmenter la TVA sur le livre.

    Le livre est un produit de première nécessité la culture est à préserver et à être accessible au plus grand nombre, pas de discrimination par l'argent !

    "Ne livrez pas le livre à la TVA !

    Stop TVA Livre

  • Reportage au cœur de la résistance afghane

    Comment certains en arrivent à définir les résistants comme des terrorristes ? Pourquoi, sur quel critère, quel argument, quelle il-logique ? Qui définit la juste résistance ?
    Et si on écoutait aussi de l'autre côté du discours imposé ?
    N'est-il pas temps ?
    Ecoutez, regardez... et pensez.


    Reportage au cœur de la résistance afghane
    Le vrai visage des Talibans

     

    Cliquez sur le lien texte pour voir le documentaire en vidéo.

  • Interdiction d'accès à l'eau pour les Bushmen

    "21 Juillet : L'interdiction d'accès à l'eau prononcée contre les Bushmen du Botswana suscite l'indignation.
    L'annonce du verdict de la Haute Cour botswanaise refusant l'accès à l'eau aux Bushmen du Kalahari a suscité une vive indignation."

    Lire la suite sur le site Survival France


    Vous pouvez écrire une lettre de soutien ici

  • Enigma - Callas went away

    Callas went away. Планета Земля

  • Lilya 4 EVER

  • La journée sans immigrés - le manifeste

    La journée sans immigrés :

    " 24 H sans nous - Comité de LYON et du GRAND LYON "

    Manifeste du Collectif « La journée sans immigrés : 24h sans nous ! ».

    Faisons du 1er mars une journée historique.

    Nous, femmes et hommes, de toutes croyances, de tous bords politiques et de toutes couleurs de peau, immigrés, descendants d’Immigrés, citoyens conscients de l’apport essentiel de l’immigration à notre pays, en avons assez des propos indignes tenus par certains responsables politiques visant à stigmatiser ou à...

    Et à Lyon aussi il faut montrer que sans nous, la France....

    1ère réunion où vous viendrez avec vos idées !
    Car nous avons besoin de tout le monde et de toutes vos idées.


    Le 2 décembre à 19 heures
    La Maison du Peuple de Pierre Bénite

     

  • En chemin elle rencontre...

    Collectif d’auteurs, En chemin elle rencontre…, Éd. des ronds dans l’O, 2009


    Si pour Aragon “la femme est l’avenir de l’homme” un tas de salopards nous rappellent chaque minute que le chemin est encore long !

    Une femme meurt tous les 2 jours et demi sous les coups de son conjoint, environ 70 000 adolescentes de dix à dix-huit ans sont menacées d’être mariées de force, entre 55 000 et 65 000 fillettes ou femmes sont mutilées ou menacées de l’être. Chaque année dans le monde, 5 000 femmes sont tuées au nom de l’honneur, des centaines de milliers de femmes sont victimes de la traite en vue de la prostitution… Pour que les femmes osent parler, pour briser le silence, pour une prise de conscience et de responsabilité, les artistes, femmes et hommes, se mobilisent pour la défense du droit humain. L’ouvrage bénéficie du soutien d’Amnesty International.
    Parution en septembre 2009

    Les artistes du collectif : Adeline Blondieau, Isabelle Bauthian, Philippe Caza, Daphné Collignon, Eric Corbeyran, Carine De Brab, Lucien De Gieter, Didjé, Renaud Dillies, Christian Durieux, René Follet, André Geerts, Fred Jannin, Kness, Kris, Kroll, Denis Lapière, Emmanuel Lepage, Magda, Malik, Charles Masson, Alain Maury, Marie Moinard, Rebecca Morse, Nicoby, Jeanne Puchol, Guy Raives, Sergio Salma, Aude Samama, Séraphine, Bernard Swysen, Turk, Damien Vanders, Philippe Xavier

     

    src = Opoto

  • Pouchkine en images

    Voici une galerie d'images représentant Alexandre Cergueïevitch Pouchkine, disponible ici
    Mais attention, si les images sont toutes affichables, elles ne sont pas pour autant toutes libres de droits.

    image, src : http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikimedia_Commons

  • Détente dans les Antilles

    Parfois, le soleil manque et l'envie de beauté dans un paysage différent happe... alors, quand je cherche autre chose que mes jolies petites montagnes ardéchoises, je vais ouvrir ce site où les rayons solaires et le bleu d'une mer attirante s'étalent, où le son des vagues emmène en voyage :

    Horizon Guadeloupe


    Je vous souhaite un agréable voyage en rêve, jusqu'aux Antilles, et particulièrement en Guadeloupe. Et je vous accompagne, j'en ai besoin par les temps qui courent...

    Cette photo est la propriété du site http://www.horizon-guadeloupe.com
    copiée avec l'autorisation des auteurs.

  • Manipul est son nom

    (src : http://profil-pervers-narcissique.blogspot.com/)

    .../...

    Selon Marie-France Hirigoyen, « Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu'ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu'ils refusent de percevoir.
    Ils «ne font pas exprès» de faire mal, ils font mal parce qu'ils ne savent pas faire autrement pour exister. Ils ont eux-mêmes été blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir ainsi en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d'autrui. »

    ("Le Harcèlement Moral", page 126).

    .../...

    « Un pervers narcissique ne se construit qu'en assouvissant ses pulsions destructrices. » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement moral », page 125). Le pervers narcissique craint ainsi autant la solitude que les personnes qu'il ne peut pas soumettre. Il a besoin d'avoir toujours auprès de lui quelqu'un, une victime, qu'il va utiliser pour se mettre en valeur, pour se détourner de son propre néant, de sa propre réalité peu glorieuse, peu honorable. Il va donc essayer soit de s'approprier des qualités de la victime, soit de la détruire en reportant sur elle ses propres défauts (égoïsme, avarice, mensonge…). Le pervers est un prédateur.


    .../...

    Appropriation des qualités de l’autre

     

    Plus que les biens matériels, ce sont des qualités morales, autrement plus difficiles à voler, que cherche à s’approprier le pervers : la joie de vivre, la sensibilité, l'aptitude à la communication, la créativité, les dons musicaux ou littéraires... Ainsi, lorsque le partenaire émet une idée, le pervers s'en empare et la fait sienne. S'il n'était pas litteralement aveuglé par la haine, il pourrait, dans une relation d'échange, apprendre comment acquérir un peu de ces qualités qu'il envie. Mais cela supposerait une modestie que par définition il n'a pas. Les pervers narcissiques cherchent aussi à s'approprier les passions de l'autre dans la mesure où ils se passionnent pour cet autre ou, plus exactement, ils s'intéressent à cet autre parce que cet autre est détenteur de quelque chose qui pourrait les passionner. On les voit ainsi avoir des coups de cœur, puis des rejets brutaux et « définitifs ». L'entourage comprend alors mal comment une personne peut être portée aux nues un jour puis démolie le lendemain.

     

    Les pervers narcissiques ressentent une envie très intense à l'égard de ceux qui leur semblent posséder les choses qu'ils n'ont pas ou qui simplement tirent plaisir de leur vie. Ce désir d'appropriation peut être d'ordre social comme de séduire un partenaire qui les introduira dans un milieu qu'ils envient, haute bourgeoisie, milieu intellectuel ou artistique… Le bénéfice qu'ils en attendent est de posséder un faire-valoir qui leur permette d'accéder au pouvoir. Ils s'attaqueront ensuite à ce faire-valoir, cherchant à détruire en lui l'estime de soi et la confiance en soi, afin d'augmenter à leurs yeux leur propre valeur.

     

    .../...

    Il s'ingénie à culpabiliser sa proie. Ne supportant pas, un seul instant, d'avoir tort, il refuse toute critique, toute discussion ouverte et constructive avec sa victime. Il la bafoue ouvertement, n'hésitant pas à la dénigrer, à l'insulter, autant que possible sans témoin. Sinon il procède plus subtilement par allusions, tout aussi destructrices, mais invisibles aux yeux non avertis. La victime, elle, donne énormément, mais ce n'est jamais assez. N'étant jamais content, le pervers narcissique prend toujours la position de la victime d'une frustration dont il rend sa propre victime responsable.

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    (src : http://profil-pervers-narcissique.blogspot.com/)

     

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  • La régression des libertés

    La régression des libertés a continué en France en 2008 selon la Ligue des Droits de l'Homme.

    Lire l'article

  • Devise Zen

    A Kyoto - Ryôan-ji

    Devant le pavillon de thé du temple bouddhique de la secte Zen Rinzaishû, un Tsukubaï porte cette devise Zen :

    interprétée différemment :

    "apprends simplement à être satisfait"

    "étudie seulement pour ton plaisir"

    "la connaissance suffit à me satisfaire"

  • Rain of Fire

    Rain of Fire : White Phosporus in Gaza

    During Israel's 22-day military operations in Gaza, from December 27, 2008 to January 18, 2009, named Operation Cast Lead, the Israel Defense Forces (IDF) repeatedly exploded white phosphorus munitions in the air over populated areas, killing and injuring civilians, and damaging civilian structures, including a school, a market, a humanitarian aid warehouse and a hospital.

    Senior Military Analyst Marc Garlasco discusses Human Rights Watch's on the ground investigation and findings.

  • Manipul

    On peut détruire quelqu'un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus : cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral

     

    Le profil du pervers narcissique

    Intelligence, niveau culturel

    Certains ont un très bon niveau culturel. Tous sont intelligents et particulièrement bons psychologues.

    Absence de valeurs morales

    Leur manque d’état d’âme, de remords ou de problème de conscience peut être si extrême, qu’au début de leur relation avec elles, leurs victimes ne peuvent y croire. Ce manque de scrupule les déroute, les estomaque ou les abasourdit.

    En fait, ils ont un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Leur morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans leur comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. Ils n’ont du respect que pour les gens plus forts qu'eux, ayant plus de pouvoir et de richesse ou plus combatifs qu'eux. Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par eux comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».

    Le pervers narcissique n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il n'hésite pas à dérober de l'argent, des bijoux, des vêtements à son partenaire ou à ses amis sans éprouver la moindre honte. Pris sur le fait, il est capable de nier avec un aplomb hors du commun...

    Egoïsme, défense agressive de leurs intérêts

    Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer, autant que possible, avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.

    Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage. Lors du naufrage du Titanic, il sera le premier à passer, selon les prétextes les plus fallacieux, avant les femmes et les enfants, dans le canot de sauvetage. La notion d’honneur ou d’élégance morale lui est inaccessible.

    Egocentrisme

    Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Elles n'admettent aucune mise en cause et aucun reproche Leur loi est celle de leur désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit leur céder systématiquement. C’est comme s’ils étaient demeurés, à l’âge adulte, un enfant gâté. Un petit bobo chez eux prend de graves proportions, comme si c’était une maladie importante, devant alors inspirer alors la compassion de l’entourage.

    Voici quelques exemples du mode de pensée du pervers narcissique :

    · « Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». · « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». · « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». · « Je vais m'arranger pour que ma victime se sente coupable afin qu'elle ne m'en veuille pas et qu’elle n’ait aucun désir de prendre son indépendance ». · « Pourquoi aurais-je un problème de conscience, ce n’est quand même pas de ma faute si elle est à ce point stupide ou naïve. Je n’y suis pour rien si elle est si naïve ». · « Ma victime me remerciera pour ce que je fais pour elle, ce qui est normal étant donné que c’est vrai, sans moi elle ne serait rien, c’est un honneur que je lui fais ». · « Quand il arrive un problème - même si c’est autrui qui a ce problème -, j’ai de la peine pour moi, pas pour autrui » (ce raisonnement est généralement inconscient).

    Absence d’empathie

    Les pervers narcissiques sont incapables d’aimer les autres. Dans leur immense majorité, ils n’ont aucune « humanité », aucun sentiment humain, aucun état d’âme, aucun affect. Ils sont froids et calculeurs, totalement indifférents à la souffrance d’autrui.

    Mais tout en étant, le plus souvent, incapables d’avoir des sentiments humains, ils simuleront le fait d’être totalement remplis, en apparence, de bons sentiments humains et d’une sincère empathie pour autrui.

    Les pervers peuvent se passionner pour une personne, une activité ou une idée, mais ces flambées restent très superficielles. Ils sont en fait souvent vides d’intérêts, sauf pour leur intérêt immédiat. Ils ignorent les véritables sentiments, en particulier les sentiments de tristesse ou de deuil (pour les autres). Les déceptions entraînent chez eux de la colère ou du ressentiment avec un désir de revanche. Cela explique la rage destructrice qui s'empare d'eux lors des séparations. Quand un pervers perçoit une blessure narcissique (défaite, rejet), il ressent un désir illimité d'obtenir une revanche. Ce n'est pas, comme chez un individu coléreux, une réaction passagère et brouillonne, c'est une rancune inflexible, implacable à laquelle le pervers applique toutes ses forces et ses capacités de raisonnement. Et alors, il n’aura que cesse d’assouvir son dessein de vengeance.

    La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du fonctionnement pervers est d'éviter tout affect. Les pervers, tout comme les paranoïaques, maintiennent une distance affective suffisante pour ne jamais s'engager vraiment. L'efficacité de leurs attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imaginent pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant la souffrance de l'autre.

    Les éventuels dérèglements sexuels ou la « méchanceté » foncière pourraient être les conséquences de cette absence de sentiments et d’empathie pour les autres. Il est possible que le manque d’affect empêche de ressentir l’intégralité des limites morales entre ce qui est permis ou interdit dans la société. Mais ce n’est qu’une hypothèse.

    Haine et agressivité

    Le pervers narcissique a souvent besoin de haïr pour exister ; c'est une des raisons pour lesquelles il n’est jamais satisfait par quoi que ce soit (les autres, les objets…). La haine peut être chez lui un moteur très puissant de son action et de son comportement. N’arrivant pas à obtenir et jalousant la plénitude ou le bonheur qu’il observe chez l’autre, il en vient à haïr et à détruire ce qu'il aime et recherche intensément. Étant incapable d'aimer, il essaie de détruire, par cynisme, la simplicité de toute relation naturelle et saine.

    A cause de leur histoire personnelle, les pervers n'ont souvent pas pu se réaliser. Ils observent alors avec envie ce que d'autres qu'eux ont pour se réaliser. Et ils essaient de détruire le bonheur qu’ils observent auprès d'eux. Prisonniers de leur propre personnage et de l’image, le plus souvent factice, qu’ils présentent à la société - ce qui leur impose de terribles contraintes permanentes -, ils tentent alors de détruire la liberté d’autrui et de lui imposer des contraintes décidées par eux. Il y a, chez eux, une mentalité agressive d’envie, de convoitise, d'irritation haineuse à la vue du bonheur, des avantages d'autrui.

    Pour s'accepter et s’affirmer, les pervers narcissiques doivent triompher de quelqu'un d'autre, le détruire, jouissant alors de sa souffrance. Cette perception, de ce qu’ils croient ne pas posséder, est subjective, elle peut même être délirante. Ce sentiment d'infériorité vis-à-vis de la personne enviée et haïe les pousse à chercher à posséder ce qui est convoité. Pour combler l'écart qui les sépare de l'objet de leur convoitise, il leur suffit alors de l'humilier, de l'avilir.

    Ils envient la réussite des autres, qui les met face à leur propre sentiment d'échec, sans cesse refoulé, car ils ne sont pas plus contents des autres qu'ils ne le sont d'eux-mêmes. Pour eux, rien ne va jamais. Ils imposent aux autres leur vision péjorative ou négative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Ils cherchent, souvent, à démontrer que le monde est mauvais, que les autres sont mauvais. Personne n’a vraiment grâce à leurs yeux. Agresser les autres est le moyen d'éviter la douleur, la peine, la dépression.

    Ils aiment attendre dans l’ombre, masqués. Certains calculent leurs coups ou leur vengeance très longtemps à l’avance, parfois sur plusieurs années (pour eux la vengeance est un plat qui se mange froid et ils aiment à s’en délecter). C’est la raison pour laquelle ils peuvent être redoutables et imprévisibles. Et d’ailleurs, ils sont le plus souvent imprévisibles.

    Mensonge

    Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur. Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.

    Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.

    Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part.

    Mythomanie

    Le pervers narcissique a souvent une composante mythomane. Elle est liée à sa propension au mensonge - une composante opérationnelle, consciente, pour parvenir plus facilement à ses fins - et à un besoin de se voir mieux qu’il n'est dans la réalité. Il aime se mentir à lui-même, sur lui-même. Le déni (de ses défauts, de l'autre) lui permet de « s'aimer » (et de s’aimer toujours plus).

    Comme tout mythomane, il ment souvent parce qu'il craint la réaction négative de l’entourage (de dévalorisation, par exemple) qu'entraînerait l'aveu de la réalité et de son mensonge. Sa mythomanie a tendance alors à s’auto-entretenir, sans fin, voire à se renforcer au cours du temps. Il se ment à lui-même, sur sa vraie valeur, sur ce qu’il est réellement. Il sait partiellement qu’il se ment à lui-même, mais en même temps il minimise son propre mensonge sur lui-même. A certains moments, il finit par croire à son mensonge, à d’autres, il a conscience de son mensonge. C’est toute l’ambivalence de la pathologie mythomane.

    Un « comédien né »

    Le pervers narcissique est un « comédien né ». Ses mensonges à force d’entraînement sont devenus chez lui une seconde nature.

    Sa palette de personnalités, de personnages, d’émotions feintes est étonnante. L’éventail de son jeu d’acteur est étonnant, infini, sans cesse renouvelé.

    Il donne le plus souvent l’image d'une personne parfaitement calme, ne s’énervant jamais.

    Intégration sociale et extraversion

    Le pervers narcissique est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.