L'heure de la cueillette

Ils sont dans le calcul, ils ont acheté - avec notre argent - des produits toxiques non encore expérimentés, ils doivent les utiliser. Il faut car ils veulent, que l'on s'habitue à accepter et fasse entrer dans la routine l'absorption par quelque moyen que ce soit de produits quels qu'ils soient tendant à nous rendre dépendant de leurs productions. Ils ont besoin du cercle infernal. Ils ont besoin de l'irréversibilité.

Dès 2017, ils ont su qu'ils pourraient faire tout et n'importe quoi en mesurant le degré de mollesse de la résistance - ce qui est, dans un premier élan bien plus utile à leurs intérêts que l'analyse quantitative de la chose - , même lorsqu'il s'agit de parents face au danger planant sur le corps de leurs enfants. Ils ont imposé, quelques uns ont résisté, rien n'a plus changé : les bébés sont piqués dans la multitude dès qu'ils naissent à partir du premier jour de l'année de disgrâce 2018. Ceux de la veille ont un système immunitaire différent. C'est qu'il faut contrôler les risques et même anticiper les recrudescences, dit-on.

Mon diable ! que la parcelle est sale, que le pays mal odore, ses marais reviennent... on vous le dit et multiplie les articles sur les cradoques en expansion au pays des lumières tamisées. Etrange, vous avez dit étrange ?

Durant les derniers siècles (allez, comptez avec moi, c'est facile : fermez vos livres d'Histoire et ouvrez les Archives)... durant tout ce temps, disè-je, une méthode d'aveuglement s'est peaufinée mais surtout et avant tout dans le parallèle, un arasement des capacités de réactions à l'écrasement des doigts dans les charnières de l'injustice. On s'habitue à tout, la variabilité ne se fait que dans le temps d'adaptation selon les sujets et leurs structures psychiques et sociales.

La tentative commerciale avait déjà eu lieu, notamment avec H1N1 et Roselyne aux commandes du poste de tir d'injections. Cela avait foiré mais, ils en ont acquis une (autre) expérience particulière et ont pu appliquer avec co-vide-diz.nœf la méthode qui en a découlé : semis de la peur, arrosage de la peur, engraissage de la peur, tuteurage de la peur, insolation de la peur, défrichage de la peur. 
Et, maintenant, cueillette ! 

On dirait qu'il y a longtemps que l'on se trifouille l'ADN nous-mêmes, tout seuls, je ne sais comment mais, il semble que nous commençons à coasser si bien au fond du fait-tout.

A force de bijer les guernouilles...

Marie HURTREL
31/08/2021