8 mars 2021

Aujourd'hui est la Journée internationale des Droits de la moitié de l'humanité. 

C'est une façon de garder allumé un gyrophare au-dessus des bafouements, de dire qu'on continuera de cibler les zones instables, d'ombre, de pierres aux angles agressifs et de boue collante qui perdurent et où il faudra construire la lumière et l'équilibre.

C'est garder en mémoire que les humains ne portent pas tous les mêmes hardes, pas la même histoire, pas la même charge mais qu'ils peuvent les partager, se reconnaître, se distinguer et s'allier.

C'est un jour de rappel qu'un dû n'est pas un acquis et qu'un acquis a besoin d'un ancrage sain et solide afin de ne pas voler en éclats au moindre coup de vent contraire.

Un 8 mars est une alarme qui reste vive et sonore et dont l'écho fera le tour de la terre tant que quelque part le droit humain sera écorné, tordu, lacéré au nom du sexe.

C'est un panorama sur le chemin parcouru et l'annonce de celui à prendre.

Ce n'est pas une fête, c'est un refus de s'endormir et de baisser les bras.

Marie HURTREL

Tellurique