Ma révolte

Ma révolte a le poids de l'innocence des victimes, mais ce n'est guère plus qu'avoir simplement un cœur et l'empathie dont tout être devrait s'emplir.

Je crie contre la réduction de tout humain à un matériel.
J'abhorre à hurler la domination d'un peuple par la dictature.
J'exècre l'aveuglement légitimant l'attentisme.
Je vomis sur les intérêts de la non ingérence.
J'abomine le droit que s'arrogent quelques uns à fermer la porte de la cour des grands aux soi-disant petits.
Je me révolte contre la sacralisation des liens sanguins.
Je fulmine contre ceux qui soupèsent la souffrance d'autrui, et jugent de ce qui est bon pour eux.
Je rage contre ceux qui affirment que tout est joué avant l'âge de six ans.

Et je refuse de croire qu'enseigner la haine apporte la paix dans la vengeance.
Je me cabre devant une justice qui s'intronise divine implicitement.

Par ce que je sais, j'ai les mêmes colères, sans énumération exhaustive, contre le mal fait aux autres, quels qu'ils soient.

De fait, je suis absolument contre la peine de mort. Paroxysme du châtiment corporel qui ne rend ni justice ni sérénité, ni la vie, ni ne permet la reconstruction des victimes directes ou collatérales, et ne donne aucune leçon.

Á mon sens.