parole

  • Immobilisme

    Il n'y a que les vissés qui dévissent.
    Le fondement collé à l'attente, on ne peut que choir.
    Marie Hurtrel

  • Un livre : Anne eX

    Le livre "Anne eX"

    "Au-delà d’une histoire particulière qui nous interpelle, ce texte rend visibles toutes les violences cachées qui se commettent dans l’intimité d’un couple, d’une famille et qui sont si rarement reconnues. Il brise un silence de mort. Et en reconnaissant la réalité de leur calvaire, il redonne une histoire, une parole, une dignité et un espoir à toutes les victimes abandonnées qui luttent seules face à l’indicible."
    Dr Muriel Salmona
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    "Petit bijou de lecture à ne pas mettre entre toutes les mains, et à ne pas lire à tout moment, n’importe où, n’importe quand. Ceci n’est pas un livre de distraction, ni une fiction de divertissement. C’est un livre qui donne du grain à moudre aux neurones, un livre qui peut broyer le cœur. Bref, un livre à lire."
    Murielle Lucie Clément
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    Le livre : Anne eX Anne eX
    fiction
    166 pages
    format 12X18
    11,50 €
    ISBN : 9782954580609

    Auteur : Marie Hurtrel
    Editeur : MLC
    Maquette : Loris A. Brusneld


    Les premiers retours de lecture :

    • - Arrache.
    • - Calme.
    • - ...
    • - Ce livre est remarquable.
    • - Est ce qu'il fallait.
    • - Lu d'une traite.
    • - Incroyablement vrai.


    • - Un sujet si difficile, c'est réussi et nous scotche.
    • - Fait peur.
    • - A ne pas mettre entre toutes les mains.
    • - Le livre qui remet les choses à l'endroit. Quelle angoisse.
    • - Coupe la voix.
    • - Donne envie de savoir ce qu'il est advenu d'Anne.
    • - Mais pourquoi...



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  • La parole poétique



    Université de tous les savoirs. Les hauts et les bas de la culture. Conférences. La parole poétique.



  • Que veux-tu que je te dise, de Paul Nwesla

    Que veux-tu que je te dise
    © Paul Nwesla Biyong

     
    Que veux-tu que je te dise
    Que l’an deux mil neuf s’en est allé
    Avec ses gémissements horribles
    Ses fleuves en crue sillonnant les flancs échevelés des terres mouillées
    Ses explosions de gaietés cadavériques
    Milles morceaux choisis émiettés
    Lendemains amputés sur les terrains démilitarisés
    L’océan respirant à vagues déployées
    Exhalant affaissements
    Inondations
    Sinistres
    Rasages
    Ravages


    Que veux-tu que je te dise
    Que l’an deux mil neuf s’en est allé
    Avec
    Au bas mot l’avènement obamal
    Une mort du racisme dit-on
    La mort de Bongo
    Les morts de Madoff
    Les chèques de coupe en algue
    Ces rues qu’on reboise
    Les forêts contrariées
    L’entêtement d’un ahmadinejad
    Les défis des poulets pakistanais
    Le râle du pas peuple
    Trop de vaccins pour l’Agrippa surestimée
    Les grands bonds du Japon
    Chinent de sa réussite
    Bolly-Hollywoodisme
    Un messie ballon d’or
    Les promus à la coupe du monde de football


    Que veux-tu que je te dise
    Que la guerre est finie
    La paix revenue
    Moudjahiddines et talibans
    Ben L’Amen et ses anges
    Chantres passionnés entonnant Tartare
    Armaguedon  étonnant la Statue de la Liberté
    L’Afrique émettant des sons audibles
    Pour ses peuples affamés de vivres
    Luxueuses cylindrées
    Comptes en Suisse
    Et du sang débordant des ethnocides
    La putrescence du droit de vivre des villageois
    Darfour
    Sur le front le sceau de la fin
    Je ne fais que parler
    De cela tu as raison
    Mon pouvoir impotent
    Et cela amuse
    Les autres qui font
    L’enfer


    Que veux-tu que je te dise
    Que j’ai connu de bons poètes
    Des amis
    Des frères
    Oui
    Un second fils
    Des promesses
    Une belle santé
    Révolution de ma plume
    Des cœurs qu’écorche l’immonde dehors
    Assemblent toutes leurs ondes
    Positives
    Chaque jour renouvelle la pensée
    Affronte fermement la flemme
    La froidure incisive des causes perdues
    Berlue si je dis
    Je ne suis plus seul
    Je ne suis plus seul
    Une larme d’amour perle richement sur cette face
    Prémonition d’outre-monde d’autres liens
    Qui délivrent
    Délient la langue de la liberté
    Liberté
    Mes ailes
    Même virtuelle
    Qu’est-ce qu’elle sent bon


    Que veux-tu que je te dise
    Que l’avenir est vert
    Espoir autorisé
    Ses plaies cautérisées
    De toute façon les attentats sont trop souvent manqués
    Les suspects appréhendés
    L’amorce des sentiers de paix
    Est-ce vraiment ce que tu m’entends dire
    L’entente
    L’harmonie
    Ce calme inespéré
    Couleront à flots sept années
    Aucune hérésie dans les temples
    Eglises et mosquées
    Les prophéties émises
    Apprises et comprises pour l’intérêt des désintéressés
    Derrière les dirigeants aucune éminence grise
    Je m’égare
    Ce n’est ni régulier ni poétique
    Juste des vœux criés à vau
    L’eau
    Bonne année
    Le dire à la fin mais non au début
    Pourtant la fin est  le début


    De ma nuit au matin
    J’ai veillé
    J’ai vieilli
    Sous le poids de ton absence
    Une lueur sur mon visage
    Quand le jour est venu
    Sans le soleil
    Cette autre fois
    J’écoute la rue
    Le ruisseau
    L’herbe qui mouille sa tige
    Les animaux venus irriguer des gosiers arides
    Seul des cris
    De joie
    Beaucoup de joie
    De peine
    Encore plus de peine
    Comme une nuit inachevée sondant ma patience
    Mon mérité à connaître les joufflus jours heureux
    Loin d’ici
    Bas
    Aveugle
    Sourd
    Muet.